Un instrument d'imagerie par résonance magnétique (IRM) conçu en Chine a été développé et produit en série avec succès, brisant un monopole technologique étranger ancien. Depuis qu'il a été conçu par des chercheurs de l'Institut de technologie avancée de Shenzhen, dans la province du Guangdong (sud de la Chine) affilié à l'Académie chinoise des sciences (SIAT), l'instrument d'IRM d'origine nationale a été mis en service à l'hôpital de Shenzhen de l'Université de Pékin.
Selon Zhang Hui, directeur adjoint du département d'imagerie médicale de l'hôpital de Shenzhen de l'Université de Pékin, « la qualité d'image est égale à celle qu'offrent les producteurs avancés internationaux à un coût moins élevé. Cela réduira considérablement les frais de consultation des médecins par le public ».
(Capture d'écran de CCTV)
Outre l'instrument d'IRM, le SIAT a également développé une élastographie ultrasonore non invasive qui peut assurer un dépistage précoce des maladies du foie et du sein. Par ailleurs, selon la Télévision centrale de Chine, d'importants dispositifs de neuromodulation par ultrasons développés pour fournir un traitement pour la maladie de Parkinson, l'épilepsie et la maladie d'Alzheimer ont également commencé des essais cliniques.
Ce succès du SIAT à surmonter les goulots d'étranglement technologiques et à les déployer dans des environnements commerciaux est une combinaison de l'apport gouvernemental et d'une intégration industrielle à un stade précoce.
Selon le reportage de CCTV, en 2022, l'institut a reçu un financement total de 3,3 milliards de yuans, 17% provenant de fonds fixes des départements gouvernementaux et les 83% restants d'une coopération industrielle étroite.
Les chercheurs et les entrepreneurs sont souvent basés dans le même bâtiment, le Centre d'innovation de l'industrie biologique de l'ingénierie de Shenzhen, où ils peuvent discuter de nouveaux produits ou développements. « Ce mode de travail supprime définitivement la distance entre les chercheurs et les besoins du marché. Comme les voisins, les chercheurs et les entrepreneurs peuvent parler et partager des idées », a expliqué Guo Wanda, le directeur exécutif de la SIAT.